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    Le haut-parleur de Natal, Brésil
      Article : Holambra: Un morceau des Pays-Bas au Brésil
      Monde
      2
      30 septembre 2018

      Holambra: Un morceau des Pays-Bas au Brésil

      Parfois j’aime faire de beaux rêves dans lesquels je connaîtrai des lieux situés où que ce soient leurs localisations géographiques. De cette manière, je vais à la recherche de leurs informations sur internet, à la radio, à la télé, etc. Sinon, je les découvre en parlant avec des amis. En fait, je ne suis pas allé dans cette ville que je vais décrire, néanmoins, je vais mettre en lumière des renseignements sur Holambra. Il s’agit d’une petite ville située dans l’état de São Paulo, au Sud-est du Brésil. Je suis déjà allé très proche de cet endroit, lors de mes derniers vacances, pourtant, je n’y suis malheureusement allé.  (Crédit photo: Fabiana Oliveira).

      La ferme Ribeirão, l’arrivée des néerlandais au Brésil

      Étant donné les mauvaises conséquences apportées par la deuxième guerre mondiale, le gouvernement des Pays-Bas aurait stimulé une partie de sa population pour déménager vers le Canada, l’Australie et le Brésil pour se réfugier. Les représentants de l’église catholique néerlandaise et le gouvernement brésilien se sont mis d’accord pour accueillir environ 500 immigrants néerlandais. Donc, ils se sont déplacés pour la ferme Ribeirão dans l’état de São Paulo. C’était dans les années 40. En 1948, ils ont fondé la Coopérative Holambra. Au début, ils y travaillaient à l’élevage du bétail et du poulet et à la transformation du lait de vaches. En 1951, ils ont commencé à cultiver des fleurs. Aujourd’hui, la ville d’Holambra est connue comme la cité des fleurs. D’ailleurs, toute l’année la ville accueille des milliers de personnes lors du Festival des fleurs.

      Les pays-Bas, L’Amérique et le Brésil ensemble

      J’étais curieux de bien comprendre la formation du nom de cette ville. Tout d’abord, c’est facile au début d’assimiler la première syllabe, parce qu’en portugais, les Pays-Bas signifie Holanda. Alors, et les autres syllabes ? Voilà ! Le nom de cette ville rend hommage aux Pays-Bas, à l’Amérique et au Brésil. Faites attention à la traduction vers la langue portugaise : Pays-Bas= Holanda ; Amérique=América et Brésil=Brasil. Donc, cela c’est la raison pour laquelle cette ville s’appelle HOLAMBRA. Vous m’avez compris ?

      À Holambra on vit très bien

      La ville d’Holambra est située entre deux grandes villes. Elle est éloignée par seulement 120 km du chef-lieu São Paulo et très proche de la ville de Campinas (51 km de distance), la troisième plus grande ville de cet état. Sa population est inférieure à 15 mil habitants.

      Vue aérienne de la ville d’Holambra située au sud-ouest de l’état de São Paulo, au Brésil. (Crédit photo: Fabiana Oliveira).

      Autour de cette ville il y a les principales routes du Brésil. Il y a aussi l’un des plus grands aéroports de la planète, l’aéroport de Viracopos, à Campinas. Dans cette ville, le climat est très agréable, car le climat est le tropical et la ville se trouve à 600 mètres d’altitude, donc, la température est généralement agréable pendant toute l’année.

      Les points touristiques

      Malgré l’importance de l’histoire quand on décrit quelque chose, rien n’est plus intéressante que regarder des images qui représentent les points touristiques de la ville d’Holambra. Désormais, je vous invite à bien en apprécier quelques-uns :

      Le Moulin Povos Unidos (Peuple Unis)- Il s’agit d’un moulin qui fonctionne à travers l’énergie éolienne. C’est le plus grand moulin de l’Amérque Latine. C’est l’un des principaux points touristiques de la ville de Holambra, au Brésil. (Crédit photo: Fabiana Oliveira).
      Le bâtiment où se déroule l’EXPLOFORA, un événement créé pour mettre en lumière l’exposition de fleurs produites dans la ville d’Holambra. L’évènement se déroule généralement du mois d’août au mois du septembre à Holambra, Brésil. (Crédit photo : Fabiana Oliveira).
      L’épicerie Martin Holandesa existe depuis 1955. Même s’il s’agit d’une épicerie, il y a un restaurant et un café dans cet établissement commercial à Holambra, au Brésil. (Crédit photo: Fabiana Oliveira).
      Le Parc Néerlandais est situé dans la ville d’Holambra au sud-ouest de l’état de São Paulo, au Brésil.Il s’agit d’un excellent lieu pour la pratique d’activités en plein air. (Crédit photo: Fabiana Oliveira).
      La foire du paysagisme, des ornements et l’exposition de produits floral c’est un évènement qui se déroule annuellement dans la ville d’Holambra, dans l’état de São Paulo, au Brésil. (Crédit photo: Fabiana Oliveira).

      Et spécialement pour les lusophones, regardez la vidéo ci-dessous :

      Je remercie à Fabiana Oliveira de m’avoir permis d’utiliser ses photographies dans cet article. 

      Cet article a été révisé par le professeur Isabele Benevides, de l’Alliance Française de Natal, au Brésil.

      SANTANA Fabio, Mondoblogueur RFI à Natal, Nord-Est du Brésil.

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      Article : Sentimentos Ocultos, souvenirs de mon groupe
      Monde
      0
      23 septembre 2018

      Sentimentos Ocultos, souvenirs de mon groupe

      Le groupe de musique Sentimentos Ocultos a mis de l’ambiance dans la ville de Recife, au Brésil, dans les années 90. De la gauche vers la droite: Dinho, Beth Avila, Fabio Santana et Ailton Guerra Peste. (Crédit photo: Beth Avila et Ailton Guerra).

      Je jouais de la guitare électrique il y a longtemps, dans un groupe de musique qui s’appelait Sentimentos Ocultos (sentiments cachés), à Recife, au Brésil. Dans cette ville, il y a de nombreuses manifestations culturelles importantes pour notre pays. Même s’il s’agit d’une ville où la pauvreté économique est partout, quand on parle de musique, c’est l’une des villes les plus riches de la planète.

      Je pourrais vous parler de beaucoup de chanteurs, de chanteuses, de rappers, de groupes de samba, de frevo, de pagode, de manguebeat, de pop-rock, de death metal, de trash metal, de hardcore, de punk rock, de brega, et j’en passe. Mais le but de cet article n’est pas de mettre en avant la richesse culturelle de cette ville du nord-est du Brésil, mais plutôt de vous raconter un souvenir. Celui du groupe Sentimentos Ocultos. Un groupe créé à la fin des années 80, qui a connu son apogée au début des années 90, dans la banlieue Alto José do Pinho, dans l’arrondissement nord de la ville de Recife.

      Pourquoi se souvenir du groupe Sentimentos Ocultos ?

      J’étais chez moi. Je buvais du café. Je me préparais pour regarder le match de foot à la télé. J’ai décidé de jeter un coup d’œil dans ma boîte mail et j’ai vu que j’avais reçu un courriel électronique de mon cher frère (Cesar Santana), qui habite aujourd’hui en Europe. Il n’y avait que deux documents en pièce jointe : un son et une photographie. J’ai eu un peu peur, parce que le titre du courriel était « Sentiment ». Mon Dieu. Est-ce un ami qui est décédé ? Non, c’était une photographie et une chanson du groupe Sentimentos Ocultos. Ça m’a donné des frissons.

      Le groupe Sentimentos Ocultos

      Les chansons du groupe de musique Sentimentos Ocultos étaient du genre psychédélique. On jouait des chansons marquantes, chantées d’une façon inoubliable par la chanteuse Beth Avila, en langue portugaise. Il y avait des membres très talentueux, sauf moi, je pense (mdr). La chanteuse Beth Avila et le percussionniste Ailton Guerra Peste écrivaient les paroles. Le bassiste s’appelait Dinho et je jouais de la guitare électrique. C’était magnifique. On jouait deux fois par semaine. Il y avait un grand mouvement culturel à Recife et partout dans le Brésil. C’était la fin de la dictature militaire, donc, les groupes jouaient généralement des chansons engagées. Nous, nos chansons parlaient de poèmes de la littérature brésilienne ou de la vie des Brésiliens. De cette façon, on a heureusement pu participer à plusieurs festivals de musique à Recife.

      La fin du groupe 

      On n’était pas des entrepreneurs, on n’avait pas de maison de disque. On était indépendants. On jouait juste pour se faire plaisir. Je peux vous dire aujourd’hui qu’on aurait pu aller plus loin. Mais on était trop jeunes. Beth Avila, la chanteuse, était la plus responsable. Elle avait des objectifs pour notre groupe, mais, je pense qu’on jouait et chantait sans penser à notre survie. On ne recevait rien pour participer à certains événements. À cette époque-là, on buvait beaucoup, sauf Beth Avila. Elle a fini par quitter le groupe pour se dédier à son nouvel projet : le groupe « Primeira Dama« . Gerson l’a remplacé comme chanteur un moment, puis elle est revenue. Tant mieux. Dans les années 90, j’étais lieutenant de l’armée de terre brésilienne. De cette façon, je devais voyager vers Porto Velho. Il s’agit d’une ville située au nord du Brésil, trop éloignée de la ville de Recife. J’ai dû malheureusement quitter le groupe. Tous les autres membres du groupe avaient un projet en parallèle. Hélas, ce fut la fin d’un groupe qui avait mis de l’ambiance dans la ville de Recife dans les années 90.

      Aujourd’hui, ceci c’est juste un bon souvenir pour les personnes qui ont célébré cette époque. Alors. C’était un excellent cadeau avoir reçu ces riches documents. Je tiens à vous partager. Vous pouvez écouter la chanson que j’ai reçu de mon frère ci-dessous. Il s’agit d’une chanson du groupe Primeira Dama ou sinon du groupe Sentimentos Ocultos. Malheureusement, selon moi, d’autres enregistrements de ces groupes sont trop rares ou sont tous perdus. Voilà !

      Cet article a été révisé par le professeur Isabele Benevides, de l’Alliance Française de Natal, Brésil.

      SANTANA Fabio, Mondoblogueur RFI à Natal, Nord-Est du Brésil.

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      Article : Le septembre jaune: Une guerre contre le suicide (podcast)
      Monde
      4
      12 septembre 2018

      Le septembre jaune: Une guerre contre le suicide (podcast)

       

      Le septembre jaune: Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le suicide est la deuxième plus grande cause de mort entre les jeunes de 15 à 19 ans d’âge. Aujourd’hui, ils seraient malheureusement décédés 800 mille personnes à cause du suicide. Le Brésil est l’un des signataires qui ont signé le plan d’actions pour la santé mentale apportée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2013. Le but principal de ce programme c’est d’accompagner le nombre de personnes qui se sont tuées étant donné la pratique du suicide et de développer mesures de combat au suicide à travers  des programmes pour sa prévention. (Crédit photo: Pixabay).

      De cette façon, Le Ministère de la santé du Brésil a créé l’action intitulée <Le septembre jaune> partout dans le pays. Il s’agit d’une intervention nationale pour essayer de réduire le taux de personnes qui sont décédées à cause du suicide.

      Donc, il s’agit d’un événement de répercussion internationale, mais, il existe encore beaucoup de personnes qui ne sont pas informés sur telles mesures qui peuvent éviter ces situations. Le septembre jaune est là pour ceci. : L’audio est ci-dessous. Écoutez-le, s’il vous plaît : 

      L’article a été révisé par le professeur Isabele Benevides, de l’Alliance Française de la ville de Natal, Brésil.

      SANTANA Fabio, Mondoblogueur RFI à Natal, Nord-est du Brésil

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      Article : Le café: Ça me plaît beaucoup
      Monde
      10
      9 septembre 2018

      Le café: Ça me plaît beaucoup

      Le café. J’ai lu de nombreux articles scientifiques qui m’ont déjà montré les bénéfices et les dangers concernant à la consommation de café. Étant donné qu’il s’agit d’une boisson riche en caféine, on me dit que si je bois du café, je serai susceptible d’apporter plusieurs problèmes pour ma santé car le taux de caféine sera élevé dans mon sang. D’accord ! Néanmoins, tandis que j’écris cet article, je bois du café (mdr). Alors. Dites-moi quelle est la substance qui n’apporte pas d’effets nocifs après avoir été consommée d’une façon exagérée ? (Crédit photo: Pixabay)

      D’ailleurs, si on boit beaucoup d’eau, on apportera autant de conséquences mauvaises pour le métabolisme de nos corps, n’est-ce pas ? Donc, je continue à boire du café, même si je crains les effets dangereux de cette boisson. Par conséquent, quand je bois du café, je me sens stimulé, je me sens bien. Je me sens attiré par les choses simples, j’aime embrasser…. Enfin, ça me fait du bien. Le café, ça me plaît beaucoup. Qu’en pensez-vous ? Aimez-vous boire du café aussi ?

      Le plus grand producteur de café de la planète

      Tout d’abord, les plantations de café au Brésil couvrent environ 27 000 km² de terrain, principalement dans les États du sud et sud-est (Minas Gerais, São Paulo et Paraná) où l’environnement et le climat offrent des conditions de croissance idéales. Le café est arrivé au Brésil au XVIIIe siècle et le pays est devenu le premier producteur dans les années 1840. L’apogée de la production brésilienne se situe dans les années 1920 quand le pays fournissait 80 % du café du monde.

      Au cours du XIXe siècle, la culture commercial du café a été apportée au Brésil par les immigrants, surtout les italiens, les espagnols et les arabes. Aujourd’hui, elle continue très forte. (Crédit photo: Guilherme Gaensly)

      Aujourd’hui, avec plus de 35% de la production totale du marché mondial, le Brésil est de loin le principal producteur de café. Une chute des prix au Brésil entraîne une baisse de cotation dans tous les autres pays producteurs.

      Le richesse du café sous son aspect culturel

      Toutefois, dans cet article, je ne voulais pas y mettre en lumière ni les tops ni les flops sur la production et la consommation du café. Voilà ! Ça c’est très important, toutefois, il y a de nombreux articles sur internet ou magazines où l’on pourra lire et discuter sur ceci. Comme ça, on pourra peut-être construire un avis sur ce sujet. Moi, je préfère vous raconter un peu sur ce que je pense à propos du café. Voilà !

      Selon moi, le café est beaucoup plus qu’une boisson noire, riche en caféine et qui peut être consommée d’une façon chaude ou froide dans des cafétérias, boulangeries, épiceries ou chez nous. J’ai un avis différent. D’après moi, le café est un produit qui me fait voyager vers de différentes cultures. Le Brésil et les brésiliens ont pu, grâce à la culture du café, s’enrichir culturellement. Oui,  effectivement ! Parce que si on décide d’étudier un peu sur la colonisation de beaucoup de villes dans le sud et sud-est du Brésil dans lesquelles la culture du café a prospéré, on verra qu’elles ont beaucoup ajouté de la culture européenne (bien que la production du café au Brésil  se soit démarrée premièrement dans la région nord-est).

      Donc, le café a-t- il apporté de différents aspects culturels envers nous, grâce aux immigrants, surtout les italiens, les espagnols, les portugais, les japonais et les arabes. Ils ont beaucoup contribué pour la miscigénation de la population brésilienne. D’ailleurs, il s’agit d’un sujet qui mélange aussi les aspects politiques et économiques. Les livres d’histoire du Brésil racontent bien-sûr ces évènements. (Crédit photo: Wikimedia Commons).

      Le café dans ma vie

      Lorsque j’ai mis à l’écart l’alcool et le cigarette de mes mœurs, j’ai commencé à consommer un nouveau produit. C’était le café. Vraisemblablement mon organisme sentait besoin de quelque chose pour remplacer cette habitude. Au début, j’en buvais n’importe quel sorte. J’en buvais juste pour remplacer les anciens produits qui me faisaient du mal. J’ai déjà bu du café d’une façon excessive. Ça me rendait trop exaspéré et parfois c’était un peu difficile d’ailleurs de souffler. Une certaine fois, mon frère m’a emmené à l’hôpital car j’ai bu du café pendant toute la journée. Par conséquent, j’avais mal à l’estomac. C’était une petite intoxication à cause de la haute consommation de café.

      Même si le Brésil est le plus grand producteur de café de la planète, les meilleurs produits étaient auparavant exportés. Mais, ces jours-là, on peut déjà y trouver un café de bonne qualité partout.  Alors. Aujourd’hui, je bois du café d’une façon plus disciplinée à n’importe quel lieu. Mais je cherche toujours le café d’une bonne qualité. Ça m’attire. Ça m’inspire à étudier, à travailler, à faire du footing et, à me coucher avec ma copine. Je trouve le café un stimulant sexuel. Je vous avoue. (Crédit photo: Spyros Papaspyropoulos/Flickr)

      Finalement, je suis sûr qu’on doit consommer avec modération et discipline peu importe le produit. En ce qui concerne l’usage du café, je profite de ce nectar tous les jours. C’est évident. Mais, d’une façon modérée. Il me semblait trop bête d’écrire un article pour souligner tout cela, néanmoins, je me suis déjà aperçu qu’il y a beaucoup de personnes qui ont ces mêmes habitudes. Si vous pouvez m’inviter à boire un bon café, sachez: J’irai volontiers.

      Cet article a été révisé par la professeure Isabele Benevides, de l’Alliance Française de la ville de Natal, Brésil.

      SANTANA Fabio, Mondoblogueur RFI à Natal, Nord-est du Brésil.

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      Article : Les voleurs: Ça n’existe qu’au Brésil?
      Monde
      7
      2 septembre 2018

      Les voleurs: Ça n’existe qu’au Brésil?

      Les voleurs? Tout d’abord, certains d’entre vous sont déjà curieux ou vous êtes en train de poser la question : Pourquoi un blogueur brésilien est vraiment intéressé par poser cette question sur la présence ou l’absence de voleurs en Afrique? (Crédit photo: Pixabay).
      Voilà ! J’habite au nord-est du Brésil, dans la ville de Natal. Il s’agit d’une ville  de taille moyenne par rapport aux principales villes de ce pays. Ici, actuellement, le manque de sécurité est l’un des principaux soucis qui mettent au pied du mur les hommes politiques, les entrepreneurs, les citoyens, les conducteurs d’automobiles… Donc, ça nous dérange tous. Alors ! Il ne s’agit qu’un des nombreux soucis auxquels la société brésilienne fait face au jour le jour. Cependant, je suis vraiment curieux car beaucoup d’amis africains, originaires de n’importe quel pays,  m’ont déjà affirmé qu’il n’y avait pas de voleurs chez eux. Voilà! Quel est le secret de la boîte?

      L’historique des vols et voleurs à la planète :

      Le vol semble remonter à l’origine de l’humanité. De tous temps et dans toutes les civilisations, il est reconnu et à la fois commis et puni. Il y a plusieurs types de vols. Selon l’histoire, il y avait des voleurs très célèbres. Robin des Bois et Arsène Lupin sont quelques-uns de ces personnages.

      Le cinéma a mis en scène des voleurs de renom. Au fil du temps, suite à la globalisation, il y a eu beaucoup d’arnaques qu’aujourd’hui peuvent être considérés comme des vols. D’entre eux, les crimes commis par exemple sur internet contre une banque en ligne. (Crédit photo: Wikimedia Commons)

      La corruption: C’est pour ça?

      Même s’il y a beaucoup de corruption partout dans le Brésil, je ne crois pas que ce mauvais exemple soit le responsable par la malhonnêteté d’autres personnes. Voilà ! Peut-être que je me trompe, car les exemples négatifs peuvent apporter d’autres exemples similaires.
      Par suite, s’il y a plus de  corruption au Brésil, vraisemblablement, il y aura plus de vols et des voleurs là-dedans. Toutefois, la corruption est présente dans beaucoup de pays de la planète. D’ailleurs, y compris dans les pays, dans lesquels je suis en train de souligner dans cet article, tels que: Bénin, Guinée-Bissau, Sénégal, Burundi, Burkina Faso, etc.
      De ce fait, je trouve que la corruption n’est pas la raison principale des vols et de la grande quantité de voleurs dans ma ville et dans mon pays, étant donné que la corruption est présente également en Afrique. Ce n’est pas vrai ?

      C’est à cause de la législation courante ?

      En ce qui concerne la législation brésilienne, elle juge d’une façon trop lente les principaux événements où il y a de petits délits. Puisqu’aujourd’hui le système pénitentiaire traverse sa principale crise, on sait que les crimes concernant aux petits vols sont considérés comme étant d’un niveau trop bas de punition pour ceux-ci qui les ont commis. Même s’il y a quelqu’un qui porte plainte, les voleurs seront libertés trop vites après avoir payé des petites amendes . Et cela ne sera qu’une grande surprise si vous ferez volé une deuxième fois ou de plus par le même cambrioleur. Donc, il est possible que la législation ou que le système judiciaire actuel soient les responsables par l’augmentation du nombre de vols au Brésil. C’est vrai?

      La législation en Afrique

      La législation de beaucoup de pays du continent africain prévoit une punition trop sévère pour les infracteurs. Je n’ai pas consulté la législation de tous les pays du continent africain, néanmoins, un exemple m’a fait frissonné. Je n’ai pas besoin d’expliquer davantage, parce que le titre m’a déjà laissé effrayé: « 70 mozambicains sont mis à la prison perpétue... » . Il ‘s’agit d’un article divulgué sur la presse de l’Afrique du sud, dans lequel 70 mozambicains qui auraient commis des vols et des cambriolages ont été condamnés à la prison perpétue dans leur pays. Je ne sais pas s’il s’agit d’une règle courante là-bas ou partout en Afrique. Néanmoins, je suis déjà convaincu que les lois les plus sévères pourraient diminuer la fréquence des vols dans nos villes du Brésil.

      Alors. C’est évident qu’on ne peut jamais oublier des mesures qui peuvent diminuer la criminalité chez nous. Je suis sûr qu’on doit tout d’abord augmenter les investissements en éducation et culture pour qu’on puisse réduire la quantité de vols et de crimes d’une manière générale, surtout chez les jeunes. En conclusion, je finis cet article en vous posant cette question: Il y a des vols dans votre ville ou pays? Ils en sont beaucoup ou pas? Parce qu’aujourd’hui à Natal ils sont chaque jour plus nombreux. »

      Cet article a été révisé par le professeur Isabelle Benevides, de l’Alliance Française de la ville de Natal (AFN), Brésil.

      SANTANA Fabio, Mondoblogueur RFI à Natal, Nord-est du Brésil.

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      Article : Les réseaux sociaux: Jamais au grand jamais
      Monde
      12
      17 novembre 2017

      Les réseaux sociaux: Jamais au grand jamais

      Dès que les services d’accès sur internet ont été mis à la disposition des personnes aux quatre coins de la planète, de nombreuses personnes utilisent les réseaux sociaux continuellement. D’ailleurs, on a déjà entendu parler qu’aujourd’hui ce serait vraisemblablement difficile de survivre sans les réseaux sociaux. Donc, j’ai  bien décidé de passer un week-end sans consulter l’internet ou les réseaux sociaux. Aurais-je survécu? (Crédit photo: Pixabay)

      Qu’est-ce que les réseaux sociaux?

      En fait, un réseau social représente un groupement qui a un sens : la famille, les collègues, un groupe d’amis, une communauté, etc. Cependant, lorsque je parle de mes réseaux sociaux, je parle de mes services de messagerie, des applications sur mon téléphone portable, telles que: Facebook,  WhatsApp, Service de mail, Linked, etc. J’ai décidé de quitter tout cela pendant le week-end.

      Le coup d’envoi, le premier round

      Puisqu’il était vendredi, j’étais allé au boulot depuis tôt. Jusqu’au moment, je n’avais pas encore senti aucun effet mauvais en ce qui concerne mon absence sur les réseaux sociaux. J’étais en train d’accomplir mes obligations quotidiennes. Néanmoins, à la fin de la journée, j’ai eu l’envie de mettre à l’écart mon idée initiale. Je voulais jeter un coup d’œil aux applications sur mon téléphone portable.  Il faudrait consulter des nouvelles ( la politique au Brésil, la faiblesse de l’économie, la journée de l’équipe laquelle je supporte, etc). Toutefois, il fallait poursuivre ma mission. Je l’ai continuée.

      L’abstinence : Je m’arrange tout de même

      L’absence de telles ressources m’obligeait à refaire des choses lesquelles avaient été considérées pour moi obsolètes. En ce moment-là, je lisais la version imprimée du journal, je regardais au grand reportage à la télé, et, d’ailleurs, je dînais avec ma famille. Cela m’a fait réfléchir qu’il y aurait beaucoup de choses importantes pour m’occuper. Donc, j’ai vaincu le premier round. Bravo! (Crédit photo: Flickr)

      L’appareil de radiodiffusion : Ça marche encore

      Hélas, la majorité des personnes ont écarté leurs appareils de radiodiffusion. J’ai heureusement pu accompagner des nouvelles grâce aux diffusions des radios locales. J’ai encore saisi des diffusions des radios étrangères (la BBC Afrique, la Radio France Internationale et la Radio Chine Internationale) qui émettaient leurs bulletins en langue française pour l’Afrique de l’ouest, sur les ondes courtes. Cela m’a beaucoup plaît car je suis étudiant en langue française. (Crédit photo: Fabio Santana)

      La remise en forme : On y va

      À cause des réseaux sociaux, j’ai déjà abandonné par plusieurs fois mes activités physiques, parce qu’on s’occupe longtemps en ligne sur telles applications. Mon absence des réseaux sociaux m’a permis de faire de la course à pied. À la fin de cette activité, j’ai pu faire de la natation à la mer. Ensuite, je me suis détendu à la piscine. C’était époustouflant!

      Les accros :  Qu’est-ce que s’est passé?

      Au moment où je prenais mon déjeuner avec ma famille dans un petit restaurant, je voyais une famille entière assise qui occupait une table à côté de la nôtre.

      C’était épouvantable. Ils ne se regardaient pas les yeux dans les yeux. Ils n’utilisaient que leurs téléphones portables sans se rendre compte d’autrui. J’ai pu vérifier comme nous sommes si méprisants lorsqu’on porte tels équipements. (Crédit photo: Pixabay)

      J’ai survécu,  Il est déjà la fin du week-end

      C’était déjà la soirée du dimanche. Le week-end s’achevait. Je ne pouvais pas croire que j’avais passé tout un week-end sans la présence des réseaux sociaux. J’ai heureusement su m’occuper. J’ai mis à l’éprouve qu’il y a de choses si intéressantes dont nous pouvons en profiter et s’amuser au jour le jour. Pourtant, je sais qu’actuellement, on doit utiliser telles ressources, parce qu’elles  facilitent nos obligations et affaires, au-delà des renseignements professionnels et personnels.

      Finalement, au fil du temps, la modernité nous apporte des nouvelles ressources importantes. Alors, il faut qu’on sache les utiliser pour qu’elles ne viennent pas à déranger notre vie. Enfin, ç’a été. J’ai vraiment aimé cette expérience.

      Fabio Santana, Mondobloguer RFI à Natal, Nord-est du Brésil

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      Article : Fiction: Le brésilien Onirevis Ouadrogo et la burkinabè Marianne Xalina
      Monde
      4
      14 octobre 2017

      Fiction: Le brésilien Onirevis Ouadrogo et la burkinabè Marianne Xalina

      Onirevis Ouadrogo est un jeune homme blanc. Il est né à Joao Pessoa, une ville moyenne dans la région Nord-est du Brésil. Quand il était petit, il a toujours été un élève dédié à n’importe quel domaine des études à l’école. Il est issu d’une famille traditionnelle à laquelle ses parents sont entrepreneurs d’une grande industrie du secteur sucrier. Un voyage au Burkina Faso marquera sa vie. (Crédit photo: PublicDomain).

      La réussite: Onirevis Ouadrogo est devenu Ingénier Électricien

      En 2014, il a réussi son diplôme d’Ingénieur Électricien à l’université Fédérale dans l’État de la Paraiba. Deux ans après, en juin, il a voyagé vers Ouagadougou, le chef-lieu du Burkina Faso. Sa mission était de retransmettre des technologies innovantes aux africains pour leur donner un essor, en ce qui concerne les énergies renouvelables à l’Afrique, comme par exemple, l’énergie éolienne.

      Onirevis Ouadrogo voyage au Burkina Faso

      Ce monument rend hommage aux Héros Nationaux du Burkina Faso. Le Mémoriel des Martyres à Ouagadougou. (Crédit photo: Jeff Attaway/Wikimedia Commons).

      C’était le printemps burkinabé. Il est resté hébergé à l’hôtel Ouaga, au même lieu de l’évènement. A cette époque-là, il faisait beau. Pendant ses horaires de repos, Onirevis et ceux qui y étaient profitaient pour faire des contacts professionnels. Onirevis Ouadrogo aimait discuter avec les professionnels africains, ils étaient chaleureux et ceux-ci, pendant la soirée, l’amenaient dans la ville pour visiter des points touristiques et des lieux les plus célèbres de la cité.

      La journaliste Marianne Xalina

      Un certain jour, quand Onirevis se préparait pour prendre son dîner dans le restaurant Crevette D’or, il s’est senti aussi célèbre lorsqu’il a soudainement été invité par la journaliste burkinabè Marianne Xalina pour lui donner une entrevue. Marianne Xalina est l’une des plus célèbres journalistes du Burkina Faso. Elle lui posait des questions sur l’apporte de l’énergie éolienne aux quatre coins de la planète.

      La beauté séduisante de l’africaine

      Toutefois, Onirevis s’est vraiment senti attiré pour la beauté de la jeune femme africaine. Lorsqu’il a vu l’allure de Marianne, il a perdu complètement la faim. Marianne était très belle, elle était svelte, elle parlait doucement, elle avait ses yeux en amandes, elle avait des beaux pieds et orteils et un visage époustouflant.(Crédit photo: Pixabay).

      Onirevis ne faisait pas attention aux questions que la jeune journaliste lui posait, mais, il ne faisait que la regarder. Il avait oublié où il était. Il juste admirait les lèvres charnues et la simplicité de Marianne. C’était un coup de foudre !

      Onirevis Ouadrogo est rentré à Joao Pessoa

      La ville de Joao Pessoa est située dans l’État de la Paraiba, dans la région Nord-est du Brésil. (Crédit photo: Patrick/Wikimedia Commons).

      Après l’entrevue, c’était Marianne qui a dit être attirée par lui. Étant donnés ses obligations, ils n’ont malheureusement plus pu se retrouver à Ouagadougou, car Onirevis serait déjà rentré à Joao Pessoa le surlendemain. 

      Après y avoir rentré, Onirevis ne se sentait pas si bien comme auparavant. Il tremblait, il avait des frissons lorsqu’il se souvenait de Marianne. Pourtant, ils étaient très loin, au moins physiquement.  Donc, il a continué sa vie normalement.

      Une retrouvaille par hasard

      Un certain jour, il faisait une promenade au bord de la mer à Joao Pessoa. C’était le mois de Juin 2017. Il a vu une jeune femme noire qui glissait dans un trou peu profond. Il l’a relevée. Mais, quand il a regardé son visage, il s’est surpris. C’était la journaliste Marianne Xalina, en vrai, tête à tête avec lui.

      Qu’est-ce que va se passer maintenant?

      Ils se sont embrassés. La lune rendait l’eau glauque de la mer étincelante. Finalement, madame Xalina lui a dit qu’elle était tombée amoureuse de lui. Lui aussi. Il lui a dit qu’il était amoureux de cette belle femme africaine. Ses yeux riaient. Ils n’avaient jamais oublié l’un de l’autre. Ils ont grâce à Dieu pu se retrouver exactement un an plus tard.

      Onirevis Ouadrogo a finalement couché avec la femme africaine dont il a toujours rêvé. Ils se sont heureusement mariés depuis septembre 2017. (Crédit photo: Pixabay).

      Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil.        

       

       

       

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      Article : Brésil: La foire de sciences du cours de technicien d’aquaculture
      Monde
      2
      9 octobre 2017

      Brésil: La foire de sciences du cours de technicien d’aquaculture

      Les étudiants tiennent un petit alligator empaillé à l’occasion de la foire de sciences à l’EAJ, dans la ville de Macaiba, au Brésil. (Crédit photo: Fabio Santana).

      Du 5 au 6 octobre 2017, les étudiants du cours de technicien d’aquaculture ont organisé en collaboration avec leurs professeurs  la deuxième édition de leur foire de sciences. Cet événement s’est déroulé à l’École Agricole de Jundiaí (EAJ/UFRN), dans la ville de Macaiba, dans l’État du Rio Grande do Norte. Pendant cet évènement, ils ont pu soumettre leurs échantillonnages aux examinateurs ainsi qu’aux professionnels qui se sont déplacés pour l’occasion. Désormais, la foire de sciences d’aquaculture est un évènement annuel.

      L’École Agricole Jundiai (EAJ) à Macaiba

      L’École Agricole Jundiai (EAJ) abrite une excellente infrastructure pour de nombreux cours du domaine des sciences agraires. (Crédit photo: Facebook/EAJ).

      L’École Agricole Jundiai (EAJ) est située dans la banlieue Jundiai de la ville de Macaiba,  fondée en 1949. Elle appartient à l’université fédérale (UFRN). Actuellement, cet établissement offre des cours de niveau master, universitaire et technicien (strictu sensu et lattu sensu) dans le domaine des sciences agraires et technologiques. Son directeur principal s’appelle Julio Cesar de Andrade Neto.

      L’Aquaculture: Qu’est-ce que c’est?

      L’aquaculture ou halieuculture est l’élevage d’animaux ou de végétaux, quels qu’ils soient (poissons, crevettes, huîtres, algues, langoustes, etc)  qui vivent généralement en milieu aquatique et qui sont mangés par les êtres humains ou transformés par l’industrie en différents sous-produits qui attirent l’intérêt économique des consommateurs.

      L’élevage d’animaux en milieu aquatique est une alternative prometteuse pour la production de protéines d’origine animale. (Crédit photo: Vera Kratochvil/Wikimedia commons).

      Aujourd’hui, la capture d’animaux aquatiques dans les mers et fleuves est très difficile. Donc, l’élevage de ces animaux dans un lieu confiné, prévu à cet effet, devient une alternative prometteuse pour sa production économique.  C’est la raison pour laquelle l’halieuculture est devenue une importante activité économique aux quatre coins de la planète..

      Le cours de technicien d’aquaculture

      Bien que le cours d’Aquaculture de l’EAJ ait surgi juste en août 2010, l’École possède déjà une importante infrastructure pour mettre en œuvre des cours pratiques. (Crédit photo: Facebook/Halieuculture/EAJ).

      Le cours d’Aquaculture a débuté en août 2010 à l’EAJ. Sa durée est deux ou trois ans.  Les étudiants de ce cours acquièrent des connaissances sur l’aquaculture qui contribueront  énormément à leur formation professionnelle. Ainsi, ils seront plus performants pour travailler dans des entreprises du domaine de l’aquaculture. Puisque l’économie de l’État du Rio Grande do Norte est très compétitive compte tenue de l’Aquaculture, c’est la raison pour laquelle ce cours y est  essentiel.

      La foire de sciences du cours d’Aquaculture

      La deuxième édition de la foire de sciences du cours d’aquaculture a réuni beaucoup de monde pour voir les différents kiosques. (Crédit photo: Fabio Santana).

      La professeure du cours d’aquaculture et biologiste Fabiana Câmara a créé la foire de sciences du cours d’aquaculture en 2016. Cette année-là, la foire a reçu près de 1200 visiteurs. Selon elle, le but de cet évènement est celui de promouvoir l’intégration et l’échange parmi les étudiants, professeurs et la communauté qui habite aux alentours. Pourtant, selon les étudiants, professeurs, fonctionnaires de l’EAJ, la chose la plus importante est la divulgation du cours d’aquaculture pour développer à chaque fois plus le secteur d’halieutique et d’halieuculture. Désormais, celui-ci sera un évènement annuel à l’EAJ

      Les étudiants nous montrent tous leurs exposés!

      L’article s’achève avec une jolie galerie de photographies de la foire de sciences du cours d’Aquaculture de l’EAJ. Pendant deux journées entières, les étudiants ont eu le soutien de leurs professeurs pour y mettre en avant leurs exposés. Ils ont discuté sur plusieurs sujets, tels que: la mariculture, la limnologie, l’halieuculture, les maladies des animaux aquatiques, la nutrition, l’océanographie, le BTS, la transformation de produits d’halieutique, l’ontogénie des animaux aquatiques, etc.

      À la prochaine!

       

      Fabio Santana, Mondobloguer RFI à Natal, nord-est du Brésil     

       

       

       

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      Article : L’équipe de foot du Rio Negro (ARNC) au Brésil, mon coup de foudre
      Monde
      5
      3 octobre 2017

      L’équipe de foot du Rio Negro (ARNC) au Brésil, mon coup de foudre

      Lorsque j’ai rejoint les supporters et supportrices de l’équipe de football brésilienne Atlético Rio Negro Club (ARNC) ou Rio Negro, sur les réseaux sociaux, je me suis senti bien accueilli. Même si je n’étais pas un supporter de cette célèbre équipe de la ville de Manaus, dans l’État d’Amazonas, dans la région nord du Brésil, j’ai tout de même pu sentir un frisson face aux démonstrations d’amour inconditionnel des supporters pour leur équipe. C’était un coup de foudre?  Je ne sais pas. Toutefois, dans cet article, on parle d’une histoire de passion des supporters du Rio Negro pour leur équipe de foot.

      C’est normal quand des supporters soutiennent leurs équipes lorsqu’elles remportent des titres ou quand elles ont une bonne structure financière pour construire une équipe de football compétitive. Toutefois, l’équipe Rio Negro est tenue en échec, étant donné le manque de titre pour enrichir son palmarès, d’autant plus, allié au manque d’argent pour embaucher des joueurs qui pourraient la renforcer et la rendre plus compétitive. Donc, on doit applaudir les supporters de l’équipe du Rio Negro qui soutiennent leur équipe, même si celle-ci vit actuellement une situation assez difficile.

      La joie des supporters et supportrices de l’équipe Rio Negro (ARNC) pendant un match de foot de la ligue 1 du championnat de l’État d’Amazonas. (Crédit Photo: Facebook Rio Negro/ARNC)

      RIO NEGRO: Qu’est-ce que c’est?

      En fait, le Rio Negro est l’un des fleuves qui s’écoulent dans la ville de Manaus. Donc, ce nom rend hommage au fleuve Rio Negro. L’Atletico Rio Negro est un club connu pour son équipe de football qui est traditionnelle au Brésil (surtout dans le nord), bien qu’aujourd’hui elle soit tenue en échec. C’est un club qui possède son propre siège dans la ville de Manaus, dans l’État d’Amazonas. Ce club est surnommé « Barriga-Preta » (en français: ventre noir), à cause de son maillot blanc rayé d’une bande noire. Donc, quand on porte ce maillot, on a l’impression d’avoir le ventre noir.

      Le maillot numéro un de l’équipe Rio Negro de la ville de Manaus. Le détail noir est la raison pour laquelle cette équipe est surnommée barriga-preta (en français: ventre noir). (Crédit Photo: LasMatos/Wikimedia Commons).

      Sa fondation et la première élection de son président

      L’équipe Rio Negro a été fondée le 13 novembre 1913 par un jeune homme qui s’appelait Shinda Uchoa. Ce jour-là, Shinda aurait réuni d’autres jeunes hommes vers 16 heures pour créer l’Atletico Rio Negro Club. Ce même jour, s’est déroulé dans son siège social, l’élection du premier président du club. Monsieur Edgar Lobao a remporté ces élections, tandis que Shinda Uhoa a été élu Secrétaire du président. À la fin de cette cérémonie, ils auraient levé leurs verres venus de France en buvant du vin portugais.

      Shinda Uchoa a créé l’Atletico Rio Negro Club et le même jour il est devenu secrétaire du président. (Crédit Photo: LasMatos/Wikimedia Commons).

      Beaucoup d’évènements se sont passés de 1913 jusqu’à aujourd’hui en ce qui concerne l’histoire du Rio Negro, néanmoins, il y a déjà des livres qui racontent son histoire. Donc, nous allons parler plutôt de l’actuel Atletico Rio Negro club.

      Son palmarès et son plus grand rival

      Sans aucun doute, le plus grand ennemi de l’équipe de foot du Rio Negro est l’équipe du Nacional. En effet, le Nacional est le plus grand vainqueur dans l’état d’Amazonas (43 titres remportés). Le Rio Negro a déjà remporté 17 titres jusqu’à présent. Et, dans son palmarès, le Rio Negro a déjà remporté un tournoi international, la coupe de la Guyane Anglaise en 1963. Vous pouvez regarder ci-dessous la diffusion de la vidéo du titre du championnat de l’état d’Amazonas en 2001. C’était le dernière titre remporté par le Rio Negro:

      L’équipe: la victorieuse d’hier à la vaincue d’aujourd’hui

      Selon Mosani Santiago, diplômé en pédagogie, professeur à la mairie de la ville de Manaus et supporter de l’équipe du Rio Negro, la situation financière du club était parfaite jusqu’au tétra championnat remporté en 1990. Donc, on a été vainqueur. À cette époque-là, il y avait de nombreux investissements dans l’équipe par quelques entrepreneurs très riches de la ville de Manaus. Soudainement, après l’année 1990, ils se sont éloignés du football professionnel du club. Personne ne sait pourquoi. Donc, l’équipe a commencé à décliner. C’était une hécatombe. Pourtant, l’équipe a survécu, néanmoins, la situation continue à être chaotique  jusqu’à aujourd’hui. Parfois, il arrive que certaines personnes, opportunistes, effondrent un peu plus notre club. Donc, on est vaincus, on n’a pas une bonne structure actuellement, a-t-il ajouté.

      Le professeur Mosani Santiago et la retraitée Maria do Rosário se préparent pour regarder un match de foot de leur équipe, le Rio Negro Club. (Crédit photo: Mosani Santiago).

      Peu de gens aiment supporter les équipes locales

      Selon Joaquim Bento, un fonctionnaire du gouvernement du Amazonas et supporter du Rio Negro, la plus grande tranche des habitants de la ville de Manaus préfèrent supporter les équipes de la région sud-est du Brésil (les plus célèbres). Ça nous dérange tous. Si on a un match de foot à Manaus d’une équipe de la ville de Rio de Janeiro, on va voir cinquante mille personnes dans le stade. Alors que pour un match de foot d’une équipe locale, il y aura vraisemblablement 200 personnes. Néanmoins, je ne sais pas comment expliquer ce qui me fait tant aimer cette équipe. J’ai heureusement eu la joie de voir mon équipe remporter un titre de champion de l’Etat d’Amazonas, après 16 ans sans aucune victoire. C’était en 2001, a-t-il conclu.

      L’association de supporters: L’Império Alvinegro met l’ambiance

      L’Imperio Alvinegro met l’ambiance pour soutenir leur équipe (Atletico Rio Negro club) durant un match de foot. (Crédit photo: Yan Duarte )

      Même s’il y a d’autres associations de supporters qui soutiennent l’équipe du Rio Negro dans les stades, l’Império Alvinegro est le plus grand groupe de supporters de l’équipe. Selon Yan Duarte, le président actuel de l’Association de supporters (L’Imperio Alvinegro), le groupe a été fondé en 2012, dans la ville de Manaus, à travers l’union d’un groupe de jeunes supporters et supportrices de l’équipe du Rio Negro. Malgré la situation pénible de l’équipe de football, nous attendons de bonnes choses à l’avenir. On apporte notre soutien à l’équipe, aux stades de foot, n’importe où. A-t-il ajouté.

      Mon histoire d’amour pour le Rio Negro

      Je suis une supportrice de l’équipe du Rio Negro depuis mon enfance. C’est ma vie. Je donne ma vie pour ce club. J’ai déjà hébergé  une équipe entière de joueurs dans ma propre maison parce que le club vivait une situation pénible (Crédit photo: Maria do Rosário) ».

      Maria do Rosário Almeida – Retraitée

      Je me souviens bien qu’en 2015, l’équipe du Rio Negro vivait le désespoir.  L’équipe n’avait pas d’argent pour survivre. Donc, j’ai  apporté une grande affiche préparée par un ami supporter de l’équipe, qui s’appelle Rosivan Presley. Donc, je l’ai tenue dans le stade lors d’un match de foot de l’équipe. Cette affiche a touché non seulement  les passionnés de l’équipe, mais aussi, les supporters des équipes adversaires de la ville de Manaus et les entrepreneurs qui ont soutenu notre équipe à cette époque-là. (Crédit photo: Jorge Ramos) ».

      Jorge Ramos – Avocat de la République Fédérative du Brésil

      Mon père était un supporter du Rio Negro. Donc, je suis une supportrice de l’équipe du Rio Negro depuis mon enfance. Indépendamment de ce qu’il se passe, je serai Rio Negro pour toujours! (Crédit photo: Inês Iana)

      Inês Iana, surnommée la Musa Inês Quecível sur les réseaux sociaux de l’équipe du Rio Negro.

      Le couple Saleide et Ricardo accompagnent l’équipe du Rio Negro n’importe où. (Crédit photo: Saleide Costa).

      Une fois je suis allé à Itacoatiara, une ville  située à environ 200 kilomètres de Manaus. Nous sommes allés voir un match de foot. Personne ne fait l’aller-retour dans la même journée. Néanmoins, nous sommes allés en voiture et nous sommes rentrés le soir tout de même. La route était pleine de trous. C’était dangereux, toutefois, on a réussi, car on aime le Rio Negro Club.

      Saleide Costa et Ricardo sont supporters du Rio Negro. Ils accompagnent leur équipe n’importe où.   

      La vidéo du centenaire de l’Atletico Rio Negro Club en 2013

      Je suis sûr que la passion pour une équipe, elle  continue,  indépendamment de la conquête des titres. Toutefois, les supporters sont déçus lorsque leur équipe reste longtemps sans remporter de titres mais ce n’est que temporaire. Donc,  je suis sûr que dès que l’équipe Rio Negro va remporter des titres, ses supporters seront à chaque fois plus nombreux. Je finis cet article en diffusant la vidéo qui évoque le centenaire de l’équipe Atletico Rio Negro Club.

      Fabio Santana, Monblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil

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      Mondoblog et Radio France Internationale (RFI)

      Auteur·e

      L'auteur: Santana
      Salutations à tous! Je m'appelle Santana Fabio. Je suis brésilien. Je suis né à Recife, le chef-lieu de l'état du Pernambouc, au nord-est du Brésil. Actuellement, j'habite à Natal, le chef-lieu de l'état du Rio Grande do Norte. Je suis Ingénieur d'Halieutique. Je travaille au domaine de l'Aquiculture. Toutefois, je suis tout d'abord un passionné par la francophonie. Voilà !

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