Santana

Brésil: Le stade Maracana abandonné

Le stade de football Maracana est situé dans la ville de Rio de Janeiro, dans la région sud-est du Brésil. C’était l’un des stades hôtes qui a hébergé des matchs de football internationaux lors de la coupe du monde du Brésil en 2014 dont la grande finale entre les sélections de l’Allemagne et de l’Argentine. Presque trois ans après, le plus célèbre stade de football du Brésil est abandonné à cause du dysfonctionnement du gouvernement de l’état du Rio de Janeiro et de l’entreprise responsable de sa gestion. (Crédit photo: Dronepicr/Wikimedia Commons).   

Avant de parler du stade Maracana, je me rappelle bien que, quand j’ai travaillé pour les Observateurs France 24 pendant le plus important événement de football de la planète la coupe du monde du Brésil en 2014, il y avait déjà, à cette époque-là un grand débat sur l’avenir des stades qui ont été construits ou rénovés pour héberger les matchs officiels de cette compétition. On prévoyait déjà la faiblesse des stades les plus éloignés des principales métropoles brésiliennes. D’ailleurs, j’avais déjà écrit un billet où je montrais  ma préoccupation avec l’avenir du stade Aréna des Dunes, situé à Natal. Toutefois, je suis sûr que la personne la plus pessimiste n’aurait jamais pensé que le principal stade du Brésil serait abandoné et deviendrait un éléphant blanc. Mais, actuellement, c’est vrai. Bien qu’il ait été réouvert le 8 mars 2017, le stade Maracana se trouve à l’abandon c’est-à-dire dans une situation précaire de conservation.

L’ancien Stade Maracana 

Le stade Maracana a d’abord vu le jour en 1950, après douze ans de chantier. Il a été construit à Rio de Janeiro pour recevoir les rencontres de la coupe du monde de football dans la même année, ayant le Brésil comme  seul pays hôte. À cette époque-là, sa capacité était de 200.000 personnes. Vous pouvez regarder une petite vidéo qui montre l’histoire de l’ancien stade du Maracana:    

Le pire souvenir de ce stade aura malheureusement été la défaite des brésiliens contre les uruguayens dans la grande finale de la coupe du monde 1950 par 1-2 devant 174.000 spectateurs.

L’Aréna Maracana

Quoique le stade Maracana ait déjà été remis à neuf par deux fois il y a quelques années, il a été reconstruit et modernisé pour héberger sept matchs de foot de la coupe du monde du Brésil, en 2014 dont sa grande finale. La nouvelle Aréna Maracana a donc été inaugurée en 2013, lors d’un match entre le Brésil et l’Angleterre.  Vous pouvez jeter un coup d’œil à une petite vidéo qui montre la nouvelle Aréna Maracana:

Encore une fois, les supporters brésiliens n’ont malheureusement pas pu voir la sélection de leur pays remporter une coupe du monde à la maison. Les joueurs brésiliens ont incroyablement été massacrés par 1-7 contre les allemandes lors de la demi-finale. Il ne leur restait plus qu’à regarder leurs propres bourreaux remporter la coupe les argentins par 1-0 après prolongations.

Le Maracana périt sans aucune doute

Personne ne s’attendait à retrouver le plus célèbre stade brésilien abandonné seulement trois ans après le plus important événement de football de la planète, d’autant plus  que la ville de Rio de Janeiro abrite quatre clubs (Botafogo, Flamengo, Fluminense et Vasco) appartenant tous à l’élite du football brésilien et figurant parmi les meilleures équipes. En effet, l’équipe de  Flamengo a déjà remporté cinq titres du championnat brésilien. De plus, la pelouse mais aussi le stade ont vraiment été laissés à l’abandon par le gouvernement de la ville Rio de Janeiro. Regardez ci-dessous:

En fait, la population de la ville Rio de Janeiro et tous les brésiliens attendent la réhabilitation du célèbre stade Maracana. Ce dernier est actuellement cible de voleurs qui ont déjà dérobé de nombreuses pièces de son infrastructure. Il ne nous reste plus qu’à attendre  des actions plus concrètes des hommes politiques de l’état du Rio de Janeiro pour redonner au Maracana, le stade de tous les brésiliens, tout le prestige qu’il mérite.

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil. 


Carnaval au Brésil : les différentes tendances

Le Frevo est un rythme musical ainsi qu’une danse. Il est évoqué partout dans le Brésil pendant la fête du carnaval. C’est un rythme traditionnel qui a surgi au cours du siècle XIX dans la ville de Recife, au nord-est du Brésil. (Crédit photo: Carta Educação).

Dès qu’on pose une question sur le thème du carnaval  à quelqu’un qui n’est pas brésilien ou qui n’a jamais vécu au Brésil, la réponse est généralement la même: la samba. Cependant, il y a différentes nuances, telles que: le frevo, le Maracatu et le Caboclinho, tous issus du Pernambouc, le Axé de la Bahia et le Boi-bumbá du Maranhão. Je vais vous montrer dans la première partie de ce billet une panoplie des rythmes et danses qui égaient les personnes durant la fête annuelle du carnaval dans l’état du Pernambouc, au Brésil.

J’avais déjà écrit un billet il y a quelques années où je décrivais que dans le nord-est brésilien, c’est le rythme du frevo qui contagie la foule pendant la fête du carnaval du Brésil. Toutefois, lorsqu’on demande aux personnes étrangères quelle est la plus célèbre fête brésilienne, elles nous répondent généralement toutes: La samba!

Puis, j’ai connu Steph, un jeune homme français très sympa, qui est arrivé à Natal depuis quelques jours pour séjourner dans différentes villes de la région nord-est du Brésil. Il a d’ailleurs créé un blog pour y témoigner ses agréables activités de loisirs durant les vingt-trois jours de son séjour. Ce n’est pas mal du tout, pourtant, devinez quel est le titre de son blog? <<23 days of samba>>. Je suis presque sûr qu’il ne va voir que  très peu de samba dans le nord-est brésilien, puisque les rythmes qui y mettent de l’ambiance sont différents. J’en distingue quelques-uns ci-dessous:

Le Frevo

L’état du Pernambouc est sans doute l’un des états du Brésil où il y a une grande richesse culturelle dans les moindres recoins. En ce qui concerne la fête du carnaval,  le Frevo se détache. C’est un rythme qui y est né et considéré comme Patrimoine immatérielle de l’humanité par l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Aujourd’hui, le Frevo est répandu dans tout le Brésil. Le Frevo est le seul rythme brésilien urbain qui ne soit surgi ni de manifestations folkloriques, ni  de rythmes africains.

Le Maracatu

Le Maracatu est un rythme et une danse qui existent depuis le début de la colonisation dans l’état du Pernambouc. Il est pratiqué surtout dans les zones rurales. C’est un héritage des esclaves, qui dansaient en hommage au roi du Congo. Il y a deux sortes de Maracatu: le Maracatu rural et le Maracatu de baque virado.

Le Maracatu est un héritage des esclaves. Il est pratiqué par les ouvriers qui travaillent dans l’agriculture, mais, il est présent partout durant la fête du carnaval dans l’état du Pernambouc. (Crédit photo: Delma Paz/Wikimedia Commons).

Le Caboclinho

Le Caboclinho c’est une danse au rythme de la percussion et de quelques instruments à vent, surtout les flûtes. Pendant le défilé, les personnes utilisent une tenue qui ressemble aux vêtements des Indes.

Le défilé d’un groupe de Caboclinho durant la fête de carnaval dans la ville de Olinda, dans l’état du Pernambouc. (Crédit photo: Passarinho/Mairie de Olinda/Flickr).

Les Papangus

Les papangus auraient surgi  en 1881, dans la ville de Bezerros, dans l’état du Pernambouc. L’histoire raconte que les propriétaires des industries sucrières se déguisaient pour rendre visite à leurs homologues. Ils mangeaient une nourriture appelée <<Angu>>. Ils étaient donc connus comme les Papa-Angus ou Papangus.

Les papangus sont apparus dans la ville de Bezerros située à 107 kilomètres de la ville de Recife. Actuellement, ils font partie de la tradition du carnaval du Pernambouc. (Crédit photo: Mairie de Olinda/Flickr).

Dans cette première partie, nous avons pu connaître la diversité du carnaval brésilien. J’ai pu souligner quelques nuances du carnaval dans l’état du Pernambouc. Il est évident qu’il y a d’autres manifestations culturelles pratiquées dans d’autres villes du Pernambouc et du Brésil que nous traiterons dans un autre billet prochainement.

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil.

 

 


Dakar: rien ne m’empêche de rêver

La ville de Dakar est l’une des plus belles et importantes villes du continent africain. Il s’agit de la capitale du Sénégal, dans l’Afrique de l’ouest. (Crédit photo: Jeff Ataway/Wikimedia Commons).

Dans ce billet, je vais simuler un remerciement par lettre à une amie qui m’aurait accueilli à Dakar, l’une des plus belles villes du monde ainsi qu’une des plus importantes villes du continent africain. Rien ne m’empêche de faire un rêve, de profiter des bonnes choses de la Teranga dans l’avenir. J’aimerais bien connaître cette ville et sa population.  

Chère amie Ségolène,

Tout d’abord, je voulais vous dire que je suis bien arrivé hier à Natal. Je ne vous ai pas contactée avant car j’étais trop fatigué. Vous savez que le voyage entre Dakar et Natal est réellement épuisant. Cependant, je ne voulais pas oublier de bien vous remercier pour m’avoir reçu chez vous pendant ces 15 jours.

Deuxièmement, je voudrais m’excuser de toute chose qui aurait pu vous  déranger lors de mon herbérgement chez vous.

Troisièmement, je me rappelle tout le temps de cette ville où vous êtes née et dans laquelle vous vivez jusqu’à maintenant. La ville de Dakar est réellement aussi accueillante que jolie. Je suis vraiment impressionné par sa très belle architecture. Je me souviens aussi que le transport urbain est superbe parce qu’il est très différent de la majorité des villes de mon pays. Cela a été essentiel pour que nous puissions bien connaître les nombreux points touristiques. Je vous souligne ci-dessous:

Le lac Rose

Le lac Rose est un grand lagon de 3 km², situé à 35 km de Dakar. Sa couleur est due à une cyanobactérie, organisme microscopique qui fabrique un pigment rouge pour résister à la concentration de sel. (Crédit photo: Mireia de Buruaga/Flickr).

La Maison des Esclaves

La Maison des Esclaves est un édifice historique situé sur l’île de Gorée, aux alentours de Dakar. Il s’agit de la derniére esclaverie à Gorée, et elle date de 1776. Ce batîment a été construite par les Hollandais. (Crédit photo: Ji-Elle/Wikimedia Commons).

Les Mamelles

Les Mamelles sont deux collines volcaniques coniques situées à Ouakam (Dakar/Sénégal). Leur altitude est de 99 mètres et 105 mètres. Le phare des Mamelles est édifié sur la plus élevée d’entre elles et sur la seconde se trouve désormais le Monument de la Renaissance africaine. (Crédit photo: Jeff Attaway/Wikimedia Commons).

Quatrièmement, j’ai vraiment aimé regarder le concert du chanteur Pape Diouf. Nous  avons pu le regarder à l’université (UCAD). C’était époustouflant parce que les étudiants  ont mis de l’ambiance pendant ce concert. Pendant que nous regardions le concert, nous avons pu boire de savoureuses bières locales.

La génération conscient (Le chanteur Pape Diouf)

Pape Diouf est l’un des chanteurs qui occupent les devants de la scène musicale sénégalaise. Dès ses débuts dans la musique, il fonde son groupe, « La génération consciente » et devient ainsi le chouchou du public sénégalais.

Finalement, je voulais vous demander une chose. Malgré la difficulté que vous avez pour voyager, à cause de vos soucis familiaux, je vous invite à bien connaître ma ville. La ville de Natal est située au nord-est du Brésil. C’est une ville pleine de beaux paysages  comme ceux de votre ville. 

Bien à vous.

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil.


Chômage : Le Brésil au pied du mur

Selon les chiffres de  l’Organisation internationale du travail (OIT), le nombre de chômeurs au Brésil aura malheureusement atteint les 13,8 millions jusqu’en 2018. (Crédit photo : Antônio Cruz/ABr/Wikimedia Commons).

Il y a actuellement 12,4 millions de brésiliens au chômage. Le pays occupe le huitième rang mondial, en ce qui concerne le nombre de personnes dans ce cas. Toutefois, cette situation va être d’autant plus effrayante que les sondages nous le montrent aujourd’hui. Il y aurait 13,8 millions de chômeurs en 2018. Ces chiffres mettent le gouvernement brésilien au pied du mur. 

Le chômage est constaté dès qu’un employé suspend son travail. Peu importe qu’il soit licencié ou ait démissionné. Telle action entraîne de nombreux soucis non seulement à ceux qui ont été licenciés, mais aussi au gouvernement d’une fédération quelconque. Pour les citoyens licenciés, le chômage devient vraiment un cauchemar, généralement suivi de quelques maladies comme la dépression ou des soucis psychologiques comme l’anxiété. Par ailleurs, la croissance du taux de chômage entraînerait de mauvaises conséquences pour le pays, telles que : l’augmentation des indices de criminalité, la faiblesse des entreprises et entrepreneurs et la réduction des investissements.

Le chômage actuel au Brésil 

Bien qu’il y ait de nombreuses causes pour bien expliquer les chiffres relatifs au chômage, il est incontestable qu’au Brésil, cela se déroule à cause d’une puissante crise économique qui se serait malheureusement aggravée après les événements de corruption qui sont toujours d’actualité. D’après l’Institut Brésilien de Géographie et de Statistique (Ibge), le taux de chômage enregistré pour le dernier trimestre 2016 (12%) aurait été le plus important depuis 2002.

De nombreux cas de corruption au Brésil partout auraient aggravé une crise économique qui ne paraît jamais finir. (Crédit photo: ABr/ Wikimedia Commons).

Comment réduire le chômage au Brésil ?

Tout d’abord,  Il me semble que la réponse est parfaitement connue de tout le monde : ce serait la création d’emplois pour la population. Cependant, il n’est pas facile de le réaliser dans un pays qui connaît l’une des plus grandes crises économiques de son histoire. D’ailleurs, le pays vit  également un moment pas favorable aux relations internationales avec les pays développés, à cause de nombreux scandales politiques de corruption qui sont déjà remontés à la surface. Étant donné la conjoncture actuelle, les relations sont bouleversées avec les pays les plus développés, et par conséquent, la chute de l’économie brésilienne devient une situation très pénible pour les entreprises et pour les employés.

Les relations avec les pays du Moyen-Orient

Malgré la situation actuelle de crise au Brésil, il n’y a pas de temps pour ancrer le bateau. Des partenariats avec la République Populaire de Chine, seraient peut-être la solution qui pourrait endiguer le chômage au Brésil grâce à de nombreuses alternatives qui iraient de l’exploitation d’énergies renouvelables, comme l’énergie éolienne, aux activités du domaine d’halieutique qui permettraient à l’économie brésilienne de retrouver le succès d’avant.

Finalement, de cette façon, nous aurions vraiment une chute du chômage dans un pays encore en développement. Il ne nous reste donc plus qu’à attendre avec impatience la réhabilitation des relations commerciales pour réduire le taux du chômage à travers la création de nouveaux emplois pour une grande partie de la population brésilienne.

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil


La Samba Brésilienne


La samba est un rythme ainsi qu’une danse. Pendant la fête du carnaval on peut regarder divers défilés dans les rues du Brésil. (Crédit photo : PlidaoUrbenia/Wikimedia Commons).

La samba Brésilienne est véritablement connue aujourd’hui comme un rythme musical ainsi qu’une danse. Elle est évoquée, surtout à l’époque du célèbre carnaval, l’une des plus grandes fêtes populaires de la planète. 

Une danse créée par les esclaves

Même si la samba est commune au Brésil, son origine est tout d’abord datée de la colonisation du pays par les Portugais, durant le siècle XVIII. À cette époque-là, l’esclavage était malheureusement bien exploité dans ce pays. Les africains étaient donc amenés de nombreux pays africains à travailler comme esclaves au Brésil. Généralement, ils jouaient du tambour (un instrument musical) pour célébrer leurs tendances religieuses à travers la musique.

Selon différents écrivains et chercheurs, la samba aurait été inspirée de ces rythmes africains, dans le siècle XIX, bien qu’aujourd’hui, la samba ait acquis de nouveaux vêtements musicaux. (Crédit photo: Wikimedia Commons).

Un rythme inspiré des animaux

Les mouvements de la samba étaient une façon d’imiter les mouvements des chèvres, observées dans les élevages durant l’esclavage. Loin des aspects culturels, la samba a arrêté d’être une danse religieuse après la fin de l’esclavage. Peu à peu, elle a été enregistrée comme une mixité de rythme et danse et est devenue traditionnelle durant les fêtes de carnaval, spécialement à Rio de Janeiro. Alors que la samba n’était pas connue mondialement, elle a fait l’ambiance des gens brésiliens, toutefois, la samba est devenue au fur et à mesure plus célèbre, ailleurs, en dehors du Brésil.

La samba d’aujourd’hui

La samba Brésilienne ne rappelle jamais l’ancienne danse d’autrefois qui était célébrée par les Africains. Durant l’époque du carnaval, c’est trop cher vivre cette danse d’origine africaine. Les citoyens ne paient pas moins d’une centaine de dollars pour la regarder dans un défilé. S’ils veulent défiler à son rythme, ils devront payer pas moins de 500 dollars.

La samba et la corruption

Au-delà des hautes sommes remboursées par les entrepreneurs, la ravissante samba brésilienne a été accusée de corruption dans le carnaval 2015. Le Président de la Guinée Équatoriale a été soupçonné de mettre en oeuvre de manière illicite beaucoup d’argent pour voir les sambistas de la ville de Rio de Janeiro rendre hommage à son pays.

Je me demande parfois, si la samba peut encore être considérée comme une fête populaire ?

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, Nord-est du Brésil.


Pollution: Ça nous dérange tous

La population de la planète entière sait aujourd’hui qu’ il faut mettre en œuvre des ressources efficaces de technologies durables qui puissent contrôler la pollution pour assurer l’avenir des nouvelles générations. Toutefois, il faudra accélérer de telles mesures. (Crédit photo: WIKIMEDIA COMMONS)

Au cours des grandes guerres mondiales, nous avons effectivement profité des nouvelles technologies. Il n’était pas courant d’utiliser des machines pour la transformation d’énergie électrique en énergie mécanique pour la production de nouveaux produits. À cette époque-là, le monde a pu voir avec impatience la production de nombreuses sortes de produits, tels que: l’automobile, le téléviseur, la radio, l’équipement de réfrigération, le GPS et les équipements électroniques. C’était donc la célèbre  deuxième révolution industrielle, au cours des années 1900.

Lés émissions de gaz à effet de serre

Même si cet évènement a apporté du progrès pour la planète grâce à l’utilisation de ces nouvelles technologies, en revanche, les industries utilisaient et consommaient fréquemment des produits qui étaient préjudiciables au point de vue environnemental comme, par exemple, les combustibles fossiles. Au fur et à mesure que les industries mettaient en place leurs chantiers dans les grandes métropoles, généralement dans les pays les plus développés, elles mettaient en circulation plus de polluants. Néanmoins, au fil du temps, l’émission de polluants apparait dans les rues et les avenues des villes et villages. Les émissions de gaz à effet de  serre sont dues aux activités humaines.

Puisqu’aujourd’hui le nombre d’habitants augmentent, les conséquences seront mauvaises pour la planète. Alors, comment faire baisser la pollution qui augmente à ce jour?

Les principaux polluants dans le monde sont produits à travers les émissions du gaz à effet de serre. C’est la conséquence de la grande quantité de véhicules et d’ industries dans les grandes villes, quoique dans les fermes de bétail, nous ayons des émissions du dioxyde de carbone. (Crédit photo: Pixabay).

Il est donc évident que pour les réduire, il serait essentiel d’utiliser des outils qui puissent diminuer la consommation de tels combustibles.

On a besoin d’énergies efficaces et accessibles

Le continent européen a déjà donné le coup d’envoi à la recherche de nouvelles alternatives pour la réduction de la pollution. Des chercheurs anglais ont mis en œuvre la voiture qui utilise l’énergie électrique pour se déplacer. Les pays, les principaux émetteurs de polluants, comme les États-Unis ont stimulé leur population à bien utiliser les moyens de transports alternatifs, comme le métro ainsi que le vélo, pour réduire le niveau de polluants, bien que ces pays doivent faire de nombreux investissements dans l’infrastructure de leurs villes. La cop 21 a mis en cause à Paris, en 2016, le rôle et la responsabilité de chaque pays en visant la réduction du réchauffement climatique.

Finalement, croyez- vous que les hommes politiques des pays les plus développés auront réussi la prise en charge de projets d’utilisation d’énergies renouvelables? Êtes-vous d’accord qu’ il serait possible de réduire le niveau de pollution jusqu’à 2030? Indépendamment de votre réponse, il est clair qu’il est essentiel la collaboration de chacun de nous pour vaincre la guerre contre la pollution.

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, Nord-est du Brésil. 


Ici à Natal : Alcaçuz, que se passe-t-il?

Après des affrontements entre prisonniers de deux factions de criminels dans la prison « Alcaçuz », la plus grande prison de l’état du Rio Grande do Norte, à Nísia Floresta, au moins vingt-six détenus auraient cruellement été tués par leurs homologues. Après la menace d’intervention de la police locale ceux-ci ont réagi. Cet affrontement est sorti de l’intérieur vers la ville de Natal où des cars ont été incendiés. Tandis que d’un côté la population de cette ville est effrayée et enfermée dans leur maison, d’un autre côté les prisonniers font encore des dégâts à l’intérieur et en dehors de la prison, étant donné la fragilité du gouvernement local. (Crédit photo: Groupe Radioescutas DX Natal).

La ville Natal est connue de tous comme « La Cité du Soleil» ou « La cité des Dunes ». C’est le chef-lieu de l’état du Rio Grande do Norte, situé dans le nord-est du Brésil. Ici, les gens accueillants, la beauté de ses plages et la tranquillité de la vie quotidienne attirent et séduisent les touristes brésiliens ainsi que les étrangers. Cependant, au cours des dernières semaines, cette ville est devenue la ville de la peur.  Un grand conflit entre deux factions de bandits en guerre, au sein de la prison d’ Alcaçuz, la plus grande dans l’état, a refait monter à la surface la fragilité du gouvernement local. Ce conflit a-t-il apporté de mauvaises conséquences à sa population? Y aurait-t-il plus de morts que les vingt-six annoncés par le gouvernement? Est-il déjà clair qu’ il existe un manque de sécurité à Natal? Une chose est sûre, tous sont tout à fait d’accord: La ville de Natal vit un véritable cauchemar.

Pourquoi le conflit entre les détenus?

En novembre 2015, lors d’une rébellion de détenus dans la prison Alcaçuz à Nisia Floresta, située dans les environs de Natal, son infra-structure a été compromise, parce qu’il y avait eu la destruction de quatre des cinq salles qui servaient à les héberger. Depuis, les prisonniers vivent dans l’enceinte de la prison, néanmoins, en dehors de leur cellule. Quoiqu’ils soient en prison, il y a des groupes différents et rivaux de voleurs bien organisés. En tête à tête au jour le jour dans la prison, le conflit entre eux était malheureusement juste une question de temps pour éclater. Donc, pourquoi les responsables n’avaient-ils pas commencé un chantier avant les tueries? Aujourd’hui le pouvoir public est en train d’installer une structure temporaire pour séparer les deux groupes qui sont en conflit.

Combien de détenus sont vraiment décédés ?

D’après les autorités gouvernementales, ils seraient morts vingt-six détenus dans la prison Alcaçuz. Néanmoins, dès le coup d’envoi de cette rébellion, le 14 janvier 2017, la police n’est jamais entrée à l’ intérieur. Selon des sources des propres assaillants et de leur famille, il y aurait près d’une centaine de personnes tuées dans la prison. Jusqu’à aujourd’hui, personne ne sait exactement combien de prisonniers y sont décédés. Pendant les tueries, la majorité des cadavres ont cruellement eu leur tête décapitée et leur corps mutilé. D’ailleurs, Il a été véhiculé des informations qu’il y aurait beaucoup de corps dans des fosses. Dix jours après le sinistre, la police y est entrée pour essayer de reprendre le contrôle de la prison. Les policiers ont incroyablement pu constater la fuite d’une cinquantaine de détenus. Auraient-ils fui ou auraient-ils aussi été massacrés ? C’était ce que tout le monde voulait savoir. Malheureusement, rien de sûr jusqu’à présent.

Pourquoi la police a-t-elle tardé à entrer ?

Vraisemblablement, la police locale n’était pas encore préparée pour reprendre le contrôle de la prison Alcaçuz. La population brésilienne attendait avec impatience une telle mesure, toutefois, ça s’est déroulé presque deux semaines après les tueries. Selon des images véhiculées à la télé, le pouvoir public craignait massacrer les prisonniers dans un semblable affrontement dans la prison car il y avait quelques détenus qui portaient des armes à feu dedans. D’ailleurs, ils y ont entendu des coups de feu de nombreuses fois. Le propre commandant de la police a dit que la prison était sous la maîtrise des assaillants. C’est épouvantable pour la population de cette ville d’écouter un tel discours, puisque la police n’est pas parvenue à mettre fin à des combats dans un petit lieu, donc, imaginez dans la ville entière !

La population pleure le manque de sécurité

D’après moi, je suis tout à fait d’accord. En 2016, les habitants de cette ville moyenne du nord-est brésilien ont vraiment pu sentir la puissance des assaillants. À cette époque-là, les détenus ont donné des ordres à leurs partenaires qui étaient en dehors de la prison, pour faire éclater le terreur au sein de la ville. À cette occasion, de nombreux véhicules ont été incendiés par les assaillants partout. Tout cela parce que le gouvernement avait mis en place des équipements pour interdire le parfait fonctionnement de téléphones portables dans la prison Alcaçuz. Malgré l’intervention fédérale à travers l’armée de terre brésilienne, les habitants se sentent encore menacés par la puissance des assaillants et par le dysfonctionnement de la police locale. Il faut, néanmoins, augmenter les investissements dans les secteurs tels que: éducation, sécurité, culture ainsi que des ressources humaines.

La semi-remorque en train d’aboutir, sur l’avenue Roberto Freire à Natal, une  carcasse d’un bus qui a été incendié et détruite par des assaillants à la veille. (Crédit photo: Fabio Santana).

Fabio Santana. Mondobloguer  RFI à Natal, nord-est du Brésil.


Attention, regardez la vidéo: Où va cet Iguane?

L'espèce Iguana sp vivent depuis l'Amérique du sud jusquà'au Amérique Centrale. Ils peuvent atteindre jusqu'à deux mètres de taille. (Crédit photo: Fabio Santana).
Les individus de l’espèce Iguana sp habitent de l’Amérique du sud jusqu’à l’Amérique Centrale. Ils peuvent atteindre jusqu’à deux mètres de taille. (Crédit photo: Fabio Santana).

Les Iguanes sont des animaux de la classe reptilia qui appartiennent à la famille Iguanidae. Ils vivent généralement treize ans. Durant leur jeunesse, ils sont verts avant de perdre cette couleur en vieillissant. Ils se nourrissent généralement de feuilles et ils passent la plupart de leur temps dans les arbres. Celui-ci a été vu près du lac de l’hôtel Thermas à Mossoró, dans le nord-est du Brésil. Mais, Où va-t-il? Regardez la vidéo ci-dessous et voyez si vous avez déviné:

Fabio Santana, Mondoblogueur pour RFI, à Natal, nord-est du Brésil.


Canoa Quebrada: Un trésor brésilien découvert par les français

La plage Canoa Quebrada est située dans la région nord-est du Brésil, sur la côte sud de l'état du Ceara. (Crédit photo: Fabio Santana).
La plage Canoa Quebrada est située dans la région nord-est du Brésil, sur la côte sud de l’état du Ceara. (Crédit photo: Fabio Santana).

Bien proche de la fin de l’année, j’ai fait une visite inoubliable à la plage de Canoa Quebrada, dans le nord-est brésilien. Ici, la beauté naturelle du lieu combinée avec les gens accueillants de ce village, nous fait oublier les soucis du jour le jour.

Parfois, les meilleures choses sont à côté de vous, bien qu’elles puissent passer inaperçues à vos yeux. Ainsi, généralement, de nombreuses personnes cherchent les paysages loin de chez eux. Bien souvent même, à l’étranger. Différemment, cette fois-ci, j’ai pu profiter des beaux paysages à l’ouest de mon état, à la frontière du Rio Grande do Norte et Ceara. Spécifiquement, j’étais  à la plage Canoa Quebrada, située sur la côte sud de l’état du Ceara, à 160 kilomètres de son chef-lieu Fortaleza.

Un paradis découvert par les français

 D’après l’histoire du village de Canoa Quebrada, ce lieu a été découvert dans les années 60, par des artistes du cinéma français d’un célébré mouvement culturel connu comme la Nouvelle Vague.  J’ai pu marcher dans les nombreuses rues du village et réellement j’y ai vu non seulement des citoyens français, mais aussi des citoyens italiens et portugais au-delà de citoyens d’autres pays européens qui y habitent. Ils sont généralement commerçants ou propriétaires de restaurants et/ou d’hôtels dans le village.

À la principale rue du village Canoa Quebrada il y a de nombreux restaurants et des petits magasins d'artisanat. (Credit Photo: Fabio Santana).
Dans la rue principale du village de Canoa Quebrada, aussi connue comme « la Broadway »,  il y a de nombreux restaurants, ainsi que des petits magasins d’artisanat. (Crédit Photo: Fabio Santana).

La plage, les falaises, les cactus… Un spectacle naturel

Les falaises qui s’étendent au bord de la mer favorisent une couleur très agréable pour les personnes qui les observent. Comme la plage de Canoa Quebrada est située dans la ville d’Aracati, où le climat est du type aride, sa végétation est formée par des arbres de petit taille, comme par exemple les cactus. Ils ajoutent une couleur verdâtre au beau paysage existant.

Les falaises, les cactus et au fond la mer. Un spectacle naturel à Canoa Quebrada, au nord-est brésilien. (Crédit photo: Fabio Santana).
Les falaises jaunâtres, les cactus verdâtres, le ciel bleuâtre, les nuages blanchâtres et au fond, la mer mélange le vert avec le bleu. Un spectacle naturel à Canoa Quebrada, au nord-est brésilien. (Crédit photo: Fabio Santana).

Pour finir, je vous laisse quelques prises photographiques de ce beau village situé au nord-est brésilien, qui est très fréquenté par les hippies, les artistes, les touristes brésiliens et étrangers et par les personnes qui aiment profiter de la nature, à n’importe quelle l’époque  de l’année.  

Un restaurant au bord de la mer

Au bord de la mer, un petit restaurant qui offre des plats de fruits de la mer et boissons. (Crédit photo: Fabio Santana).
Au bord de la mer, un petit restaurant construit en bois et le toit recouvert de feuilles de palmier qui propose des plats où prédominent les fruits de mer et les boissons fraîches. (Crédit photo: Fabio Santana).

La descente du Village vers la plage

L'entrée du village est symbolisée par une petit embarcation connue au nord-est du Br´sil comme "Jangada". (Crédit photo: Fabio Santana).
La descente du village vers la plage est symbolisée par une petite embarcation, connue au nord-est du Brésil, par le surnom de « Jangada ». (Crédit photo: Fabio Santana).

La Broadway durant l’époque de la fête de Noël

La Brodway, la principale rue du village Canoa Quebrada était préparée par recevoir les natives et les tourists durant la Fête de Noel. (Crédit photo: Fabio Santana).
La Broadway, la rue principale du village Canoa Quebrada était préparée par bien recevoir ses visiteurs,  les natifs et les touristes durant la Fête de Noël. (Crédit photo: Fabio Santana).

Fabio Santana, Mondoblogueur pour RFI à Natal, nord-est du Brésil.


La route BR-319 : les Amazoniens ont besoin de cette voie

La route BR-319 au bord de la rivière Igapo-Açu, dans le village Igapo-Açu, dans l'état d'Amazonas. (Crédit photo: Groupe BR-319 Nós queremos o Brasil.  exif Luciano Dias)
La route BR-319 au bord de la rivière Igapo-Açu, dans le village Igapo-Açu, dans l’état d’Amazonas. (Crédit photo: Groupe BR-319 Nós queremos o Brasil. exif Luciano Dias)

La route BR-319 a été créée dans les années 70 pour intégrer l’Amazonie brésilienne aux autres chefs-lieux de la fédération. Toutefois, celle-ci est depuis longtemps à l’abandon. Malgré une possibilité de travaux d’entretien par le département national d’infrastructure du transport (DNIT), l’Institut brésilien de l’environnement (IBAMA) a interdit tous chantiers sur la portion centrale de cette route. Néanmoins, la population amazonienne et ses hommes politiques sont en train de lutter pour sa reconstruction. Ils considèrent cela comme une grande bataille qu’ils ont surnommée : « Le droit d’aller et venir ». 

La route de l’intégration de l’Amazonie

La route BR-319 est située entre les Etats de Rondonia et Amazonas, dans la région nord du Brésil, avec environ 860 kilomètres de longueur. Cette route fédérale, construite en 1973 pour relier la région amazonienne au reste du Brésil, a survécu moins de vingt ans. En 1992, elle se s’est détériorée par manque d’entretien. Depuis lors, tous les transports de personnes et de produits sont faits par navires ou avions commerciaux. Cette situation affecte des millions de personnes qui vivent dans les villes proches de cette route. Les conditions de vie sont pires pour ceux qui habitent au bord de la BR-319. Ils sont isolés, privés de santé, de transports, etc.

Sur la route BR-319 il y a environ 800 ponts de bois dans mauvais conservation (Crédit photo: Dangelo Rodrigues Campos)
Sur la route BR-319 il y a environ 800 ponts de bois en très mauvais état. (Crédit photo : Dangelo Rodrigues Campos).

La route aurait-elle été détruite intentionnellement?

L’Amazonie est entourée de rivières partout. Il y a donc beaucoup d’entrepreneurs qui s’occupent de la navigation fluviale. Tant qu’il y avait du transport terrestre par la seule route (BR-319) pour celui qui sortait ou rentrait dans l’Etat d’Amazonas, il n’était pas nécessaire d’utiliser exclusivement les énormes bateaux flottants qui faisaient le même parcours sur les fleuves à cette époque-là. Néanmoins, au fur et la mesure que la route s’abîmait , il y a eu des avantages pour les entrepreneurs, car il n’existait que leurs bateaux flottants pour transporter les personnes et les marchandises.
Des habitants assurent avoir entendu à cette époque-là, quelques ouvriers d’une grande entreprise du secteur de la construction.dire qu’ils étaient en train de détruire la route BR-319, sur ordre de leur chef. Ceci, évidemment, pour favoriser le secteur du transport fluvial. Vous pouvez regarder la vidéo à la fin de cet article.

La population et les hommes politiques à la recherche du progrès de la route BR-319

La population est fatiguée d’attendre l’entretien de la route BR-319. Sur les réseaux sociaux, le groupe public intitulé « BR-319 Nós queremos o Brasil » informe des conditions du trafic, qui sont précaires sur cette voie.
Avec la population amazonienne, un grand groupe d’hommes politiques se sont mobilisés pour obtenir le droit à la récupération de cette très importante route. D’ailleurs, ils ont mené une caravane sur la route BR-319 fin octobre et ils ont organisé quelques pourparlers sur la possibilité de son rétablissement. Nous témoignerons de la lutte et l’attente de la population et du groupe de politiciens du Nord brésilien dans un prochain article.

Fabio Santana, Mondoblogueur pour la RFI à Natal, nord-est du brésil.