Chômage : Le Brésil au pied du mur
Il y a actuellement 12,4 millions de brésiliens au chômage. Le pays occupe le huitième rang mondial, en ce qui concerne le nombre de personnes dans ce cas. Toutefois, cette situation va être d’autant plus effrayante que les sondages nous le montrent aujourd’hui. Il y aurait 13,8 millions de chômeurs en 2018. Ces chiffres mettent le gouvernement brésilien au pied du mur.
Le chômage est constaté dès qu’un employé suspend son travail. Peu importe qu’il soit licencié ou ait démissionné. Telle action entraîne de nombreux soucis non seulement à ceux qui ont été licenciés, mais aussi au gouvernement d’une fédération quelconque. Pour les citoyens licenciés, le chômage devient vraiment un cauchemar, généralement suivi de quelques maladies comme la dépression ou des soucis psychologiques comme l’anxiété. Par ailleurs, la croissance du taux de chômage entraînerait de mauvaises conséquences pour le pays, telles que : l’augmentation des indices de criminalité, la faiblesse des entreprises et entrepreneurs et la réduction des investissements.
Le chômage actuel au Brésil
Bien qu’il y ait de nombreuses causes pour bien expliquer les chiffres relatifs au chômage, il est incontestable qu’au Brésil, cela se déroule à cause d’une puissante crise économique qui se serait malheureusement aggravée après les événements de corruption qui sont toujours d’actualité. D’après l’Institut Brésilien de Géographie et de Statistique (Ibge), le taux de chômage enregistré pour le dernier trimestre 2016 (12%) aurait été le plus important depuis 2002.
Comment réduire le chômage au Brésil ?
Tout d’abord, Il me semble que la réponse est parfaitement connue de tout le monde : ce serait la création d’emplois pour la population. Cependant, il n’est pas facile de le réaliser dans un pays qui connaît l’une des plus grandes crises économiques de son histoire. D’ailleurs, le pays vit également un moment pas favorable aux relations internationales avec les pays développés, à cause de nombreux scandales politiques de corruption qui sont déjà remontés à la surface. Étant donné la conjoncture actuelle, les relations sont bouleversées avec les pays les plus développés, et par conséquent, la chute de l’économie brésilienne devient une situation très pénible pour les entreprises et pour les employés.
Les relations avec les pays du Moyen-Orient
Malgré la situation actuelle de crise au Brésil, il n’y a pas de temps pour ancrer le bateau. Des partenariats avec la République Populaire de Chine, seraient peut-être la solution qui pourrait endiguer le chômage au Brésil grâce à de nombreuses alternatives qui iraient de l’exploitation d’énergies renouvelables, comme l’énergie éolienne, aux activités du domaine d’halieutique qui permettraient à l’économie brésilienne de retrouver le succès d’avant.
Finalement, de cette façon, nous aurions vraiment une chute du chômage dans un pays encore en développement. Il ne nous reste donc plus qu’à attendre avec impatience la réhabilitation des relations commerciales pour réduire le taux du chômage à travers la création de nouveaux emplois pour une grande partie de la population brésilienne.
Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil
Commentaires